SOUTH STREET IN PHILADELPHIA - 19/07/2008
SOUTH STREET A PHILADELPHIE - 19/07/2008
Samedi 19 Juillet 2008, découverte du Sud de Philadelphie avec South Street, l’Italian Market etc…
- Direction Philadelphie :
Mais avant toute chose, commençons par le début de journée. 9h00 réveil, départ d’Horsham à 10h45 après un déjeuner copieux et savoureux.
Entre nos visites vers Philadelphie, nos sorties nocturnes et nos aller retour à l’International Philadelphia Airport, nous commençons à connaitre la route.
La circulation est particulièrement dense lorsque l’on arrive au nord Philadelphie, dans un quartier assez pauvre d’ailleurs, où l’on distingue tout au bout de l’avenue le City Hall. Je pense que nous l’apercevons bien 5 à 7 miles avant de nous trouver à ses pieds, cela vous donne une idée de la longueur de l’avenue.
Ce samedi, comme à l’accoutumée, un défilé sur l’avenue nous fait perdre pas mal de temps. Défilé où la police est au premier rang, pas mesuré et détermination au rendez-vous.
En guise de fanfare, suivent derrière les jeunes du quartier, dans un fouillis indescriptible.
Cela étant, ne leur jetons pas la pierre, ils sont parfaitement en rythme malgré leur jeune âge.
- Cuba Libre restaurant in Philadelphia :
L’arrivée prévue à 11h20 est finalement repoussée à 11h50. Nous arrivons à Philadelphie peu de temps après, à la recherche d’un restaurant. Je me souviens alors d’un article posté par un expatrié français qui avait découvert le Cuba Libre ces dernières semaines.
La suite, vous la devinez ? Garmin > point d’intérêt > restaurant > épeler > C.U.B.A. L.I.B.R.E. Tant mieux pour nous, le GPS le détecte rapidement et nous sommes situés à seulement 1.5 Mile.
Cuba Libre Restaurant
10 S 2nd St
Philadelphia, PA 19106, United States
+1 215-627-0666
http://www.cubalibrerestaurant.com/
12h00, nous trouvons une place sur Market Street, gratuite pour 1h et à 1 bloc. Faisons bien, faisons vite. Table pour 3 à l’intérieur, dans le patio, où règne une ambiance assez exotique avec une décoration bien ficelée et très typique.
Qu’allons-nous prendre… ? Dans un restaurant Cubain, difficile d’éviter le traditionnel cocktail.
Ce sera Mojito pour Adrien, Margarita pour nous deux (Mangue et Citron). La carte des cocktails est assez impressionnante d’ailleurs avec une multitude de mojitos proposés. Bien entendu, ils « astiquent » un peu sur les tarifs. Ne comptez pas moins de $8 pour un cocktail et encore, ce sera certainement plus proche de $12 à $14.
Passons… La description des plats est en espagnol avec quelques mots français ici et là.
Ne me demandez pas ce que nos plats contenaient précisément, cette cuisine typiquement cubaine regorge de condiments, de légumes et d’épices en toutes sortes.
- Les plats, ci-dessous, en photo :
Sélection d'Adrien
Pollo & ??
Mojito spécial
Margarita à la mangue
Verdict : Adrien n’a pas été emballé, quelque chose le dérangeait dans son plat visiblement. Poivrons ? Epices ? Je ne le sais toujours pas. Sandra, plat terminé avec un grand sourire, je crois que cela veut tout dire. Je crois surtout que la margarita a déjà fait effet. Quant à moi, plat terminé avec les compliments du jury, ce fut… « sympathique », original.
L’addition ne fut pas salée mais plus élevée que nos estimations, et ceci en grande partie à cause des cocktails (CF mes dires quelques lignes au dessus).
12h57 précise, nous prenons la voiture. Comme quoi, 1h était suffisante pour apéritif + repas.
Il s’agit là d’un point fort appréciable aux USA. Il est rare de rester plus d’1h30 au restaurant. Généralement, 1h suffit pour manger et même déguster un Appetizer en guise de mise en bouche.
- South Street in Philadelphia :
Direction South Street à présent. Comme à chaque reprise, nous essayons le carrefour de Pin Street et la 17th Street où se trouvent un parking payant et surtout un parking gratuit de 5 places. La chance nous sourit une nouvelle fois, tant mieux pour nous.
La South Street est située à seulement deux blocs de là. Même s’il avait fallu marcher une dizaine de blocs, cela ne nous aurait pas dérangé tant les rues sont agréables ici : colorées, raisonnablement fréquentées et finalement reposantes.
South Street, la voici, cette célèbre rue de Philadelphie, très animée dès le coucher du soleil.
Des décorations originales le long de la rue
J'ai bien aimé cette paillote proche du Johnny Rocket
Nous la remonterons jusqu’à la 3rd Street, avec un arrêt au Johnny Rocket depuis le temps que l’on en entend parler.
- Informations sur Johnny Rockets sur South Street :
Johnny Rockets
443 South Street
Philadelphia, PA 19147
Phone: (215) 829-9222
http://www.johnnyrockets.com/
Verdict, une odeur de « graillon » se dégageait du restaurant, les serveuses n’étaient pas aimables du tout exceptée la notre, notre table collait, nous avons attendu 10mn pour un verre de Fanta et par-dessus tout : les serveuses semblaient blasées lors de la chorégraphie du « Staying Alive ».
Ah, ha, ha, ha,
Stayin' alive.
Well now, I get low and I get high
And if I can't get either I really try...
Un peu de nerf ! Si vous travaillez ici, mettez-y du votre et faites rire la clientèle le temps d’un tube. Seule notre serveuse fut dans cette optique là, seconde fois déjà dans l’article : tant mieux pour nous.
Nous ne resterons pas là bas longtemps tant la déception fut belle et bien présente…. Mais nous réessayerons, ce devait être le mauvais jour, le mauvais moment.
- Maison picassiette de South Street :
Nous nous arrêtons quelques instants à la fameuse maison si particulière sur South Street. Je parle bien évidemment de celle où ses murs sont recouverts de verres en tout genre (une maison picassiette en fait), cul de bouteille, vitraux, bout de glace… Bref, un sacré travail j’imagine et un rendu assez surprenant d’autant plus lorsque le soleil reflète sur chacun de ces bouts de verre.
- Quelques photos ci-dessous :
Le mur fait de l'effet sur South Street...
De nombreuses heures de travail...
Maison "Picassiette" sur South Street
Arrivée à la 3rd Street, la prochaine étape fut l’Italian Market situé au sud ouest. Nous traversons en diagonale les rues Philadelphiennes, à la recherche des moindres zones d’ombre. Il fait chaud, très chaud, 97°F soit 36°C. Sans les lunettes, ça en donnerait presque mal à la tête tant le soleil éblouit.
Je suis étonné par le nombre de fresques sur les murs, de trompe l’œil. D’ailleurs, je suis sûr que vous saurez me dire combien de fresques ont été répertoriées à Philadelphie.
- Le tout en image inévitablement :
Nous arrivons à l’Italian Market, marché tout en longueur le long d’une rue perpendiculaire à Market Street.
Les prix sont très raisonnables, on y trouve de tout. Des tomates aux tortues en passant par les populaires casquettes Red Sox à $5.
Finalement, ce marché est plus petit que je ne le pensais. Il n’en reste pas pour autant moins charmant.
Après bien 3h30 de marche, nous rejoignons la voiture poser les affaires. Nous retournerons sur Walnut Street à quelques blocs d’ici, visiter quelques boutiques et notamment profiter des climatisations surexploitées.
- Quelques photos ici et là des différentes rues parcourues :
Elle n'est pas bien elle, toute seule dans le parc?
Broad Street
- Retour à Horsham :
17h45, retour à Horsham après un après midi très photo pour ma part, environ 125 si je ne m’abuse.
Nos quelques heures passées là bas nous ont permis de voir un autre visage de Philadelphie nettement plus calme que les incontournables sites touristiques. J’y ai pris plaisir à m’arrêter sur certains éléments du décor bien souvent banals, insignifiants, mais qui finalement contribuent largement au charme de la ville.
- Soirée dans un pub bar local :
Comme bien souvent, les soirées se terminent par une « virée » en pub, bar, nightclub… Bref ce que l’on trouve. A Horsham, les jeunes et moins jeunes ne sont pas vraiment gâtés à moins de sortir sur Philadelphie. Nous n’avons trouvé que deux bars.
20h30, nous mangeons rapidement dans un Diner des environs. Match de baseball, de boxe, de lacrosse diffusés. L’endroit est vraiment « relax » comme très souvent.
Nous opterons pour un pichet de Yuengling, une bière locale fermentée à Pottstown à quelques miles de Reading. Quant à la nourriture, une trentaine de ribs sauce BBQ (barbecue) + un copieux plat de nachos. Ne vous attendez pas à des photos, c’était tellement « junk food » (nourriture type fastfood, grasse et calorique à souhait) que je n’ai pas voulu graisser mon appareil photo.
22h, nous débarquons dans un bar type « bal monté ». Une trentaine de clients, en short majoritairement, venus regarder les combats d’UFC. Quelle ambiance mes aïeux !
22h45, démotivation complète par ce lieu triste, sans âme où le DJ sombre de minutes en minutes passant d’un Blur à un David Guetta, ou d’un Lynyrd Skynyrd à un Madonna : des instants inoubliables, que dis-je, exceptionnels !
- Changeons vite de lieu... :
22h46, nous voici dehors, direction le deuxième bar. Après quelques minutes de route et un GPS visiblement déstabilisé par la nuit obscure, nous arrivons à bon port dans un lieu déjà plus fréquenté.
Un groupe est programmé, alternant classiques rock et classiques des années 70 80. A la basse, Gérard Prévost, à la batterie, Amaury Blanchard (reconnaitront qui pourront)… Euh, non, simplement des jeunes du coin mais non sans mérite. Ambiance sympathique même si moins de monde que nous pensions.
Nous terminerons la soirée, comme toujours, en "after" chez des américains rencontrés durant la soirée. Moment assez fort que de contempler une à une les photos souvenir de l’album d’un des collègues et pas n’importe quel album : souvenir d’une mission au cœur de la guerre en Afghanistan.
Il est indéniable que cette expatriation a marqué les esprits des américains.
Ayant été conducteur, cette soirée fut particulièrement hilarante à profiter de l’euphorie éphémère de certain (certain au singulier je précise) provoquée par le whisky local.
Retour à l’appartement à 4h20, plus tard que prévu, mais avec un after une nouvelle fois imprévu, intéressant et bien comique.